Histoire et récit : Les mirages de la conscience

La méditation au-delà des récits :

Ah, une petite histoire ! Ces petites fariboles qui jalonnent nos vies et qui, par une étrange alchimie, nous font nous sentir vivants. Elles ont ce pouvoir magique de captiver notre attention, de tordre la réalité pour lui donner une forme qui nous parle. Mais vous savez, mes amis, comme dirait ce cher maître zen : les histoires ne sont que des doigts pointés vers la lune. Et il y a bien plus à voir, croyez-moi ! Les histoires, certes, elles nous mènent quelque part, mais elles ne sont pas la destination. Ce qu’elles cachent, c’est l’essence même de la vérité, cette petite étincelle qui brille au fond de notre cœur. Et pour ça, il va falloir descendre sous ces récits, les laisser se dissoudre comme des nuages dans un ciel clair, et voir ce qui reste : la réalité brute, sans fard.

Temps de lecture : 7 minutes

Le piège des récits : Nos pensées, ces marionnettes capricieuses

Si vous êtes comme moi, vous vous êtes déjà laissé emporter par une pensée un peu trop entêtée, n’est-ce pas ? Vous savez, cette pensée qui s’installe et qui finit par diriger toute votre journée. C’est là que Jack Kornfield entre en scène, et il nous dit : « Calmez-vous, les amis, ces pensées, ces croyances que vous tenez pour vraies, elles ne sont que des illusions ». Et croyez-moi, il n’est pas seul à penser ainsi. Le maître Eckhart Tolle vous le dirait aussi : ces récits qu’on se raconte à longueur de journée, à propos du passé, du futur, de notre petite personne… tout ça, c’est du vent. De l’illusion ! Si on les croit, on risque de s’enfermer dans une réalité toute faite, limitée. Kornfield, lui, nous invite à faire une chose simple mais pas évidente : observer nos pensées, comme un spectateur qui regarde un film sans y participer. On les laisse passer, on ne s’y attache pas. Elles sont là, et puis pouf, elles disparaissent, comme un mirage.

Le cœur comme boussole : Laisser l’amour guider notre vie

Mais alors, si nos pensées sont des mirages, où trouver la vraie vérité ? Dans le cœur, évidemment ! C’est là que tout se passe. Comme l’a dit Len Bergantino, ce psychologue un peu décalé, parfois les mots, c’est du flan. Quand ses patients étaient perdus dans leurs récits mentaux, il a eu une idée brillante : il a pris sa mandoline et a joué une chanson douce, Come Back to Sorrento. Pas de discours, pas de psycho-bla-bla. Résultat : le patient fond en larmes. Comme quoi, l’amour, la compassion et même le silence valent bien plus que des mots. Vous voyez ? Parfois, il suffit de se poser, de s’arrêter dans le tumulte des pensées et de se recentrer sur ce qui est vraiment important : notre cœur. Un cœur qui, contrairement à l’esprit, ne juge pas. Il est là, présent, pur, sans attaches. Nisargadatta Maharaj, un sage indien, vous dirait exactement la même chose : « L’esprit crée des jugements, des divisions, des récits. Mais le cœur, lui, connaît la vérité ». Et cette vérité, elle n’a pas besoin de se raconter. Elle se vit, elle se ressent.


Histoire contre La sagesse du lâcher-prise

Alors, vous vous dites peut-être : « Bon, tout ça, c’est bien beau, mais concrètement, on fait quoi ? ». La réponse est simple : lâcher prise. C’est-à-dire arrêter de se raccrocher à ces histoires qui nous emprisonnent. Comme le dit le sage Charon Singh : « Avec le temps, même l’herbe devient du lait ». En d’autres termes, si on cesse de compliquer la vie avec nos pensées et nos jugements, on retrouve la simplicité de l’existence. Pas besoin de chercher des réponses à tout prix, ni de s’accrocher à nos récits. Il suffit de vivre, de respirer, d’être présent. La vérité, mes amis, c’est la simplicité du moment présent, sans fioritures ni artifices. C’est dans ce lâcher-prise, dans cette absence de lutte contre les choses, que la beauté de la vie se révèle.

Le cœur, notre boussole vers la vérité

Alors voilà, les histoires sont importantes, certes, mais elles ne sont que des étapes sur le chemin. Le véritable trésor se cache au-delà, dans cet espace silencieux où les pensées se dissipent, et où notre cœur prend toute la place. Ce n’est pas dans nos jugements, nos opinions ou nos récits du passé que se cache la vérité. Non, la vérité est dans ce qui reste quand on arrête de penser à tout ça : dans la beauté du moment présent, dans la simplicité. Quand on arrête de croire toutes nos histoires et qu’on se laisse simplement être, c’est là que la vie se déploie dans toute sa splendeur. Comme le disait Kornfield, et comme tous ces maîtres spirituels avant lui, la vraie sagesse n’a rien à voir avec la pensée. Elle réside dans le cœur. Et ce cœur, mes amis, est notre refuge, notre boussole vers la vérité.

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de Jack Kornfield

Niveaux de conscience par Jack Kornfield

L’observation des pensées : La méditation comme miroir

La méditation, à bien y réfléchir, c’est un peu comme un miroir de l’esprit. Chaque pensée qui traverse notre esprit devient un reflet de nos croyances et perceptions profondes. Mais comme dirait le maître zen, « les pensées sont comme des nuages qui passent ». Loin de nous immobiliser dans leur souffle, l’objectif de la méditation est de les laisser filer, de les observer sans nous identifier à elles. Et ici, c’est là que Kornfield et ses comparses, comme Eckhart Tolle, insistent : tant que nous nous accrochons à nos pensées, elles deviennent notre réalité. Mais, lorsqu’on cesse de les croire, lorsque l’on apprend à les laisser aller, nous commençons à toucher la réalité telle qu’elle est, et non à travers le prisme déformant de notre mental.

Le cœur, refuge de la méditation : Aller au-delà des récits

La beauté de la méditation réside aussi dans ce qu’elle nous permet de découvrir au-delà des récits mentaux. Là où nous aurions pu nous perdre dans l’écho de nos pensées, la méditation nous invite à plonger dans un espace plus profond, celui du cœur. Comme l’indique Kornfield, l’esprit est un terrain fertile pour la confusion, mais le cœur est un refuge, un lieu d’équilibre. Lorsque nous méditons, nous nous entraînons à regarder les pensées passer, à ne pas nous y attacher, à les laisser flotter comme des bubbles dans un verre de soda, sans que leur passage ne perturbe notre calme intérieur.

Cela fait écho à ce qu’affirmait Nisargadatta Maharaj, lorsque nous abandonnons notre besoin de contrôler, de juger ou de comprendre, nous atteignons un état où les pensées ne sont plus des entraves, mais des événements temporaires. La méditation devient ainsi un outil puissant pour revenir au cœur, loin de toute illusion. C’est une invitation à ressentir cette sagesse innée, cette énergie subtile qui anime tout être vivant, et qui se trouve, non pas dans nos histoires, mais dans l’expérience directe du moment présent.

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